Cet article date de plus d'un an.

Autonomie de la Corse : "Pourquoi ne pas tenter autre chose que le centralisme ?", interroge Loïg Chesnais-Girard, président du conseil régional de Bretagne

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 6min
"Ayons l’audace de bâtir une autonomie à la Corse dans la République", a déclaré, jeudi 28 septembre, Emmanuel Macron. Qu’en pense le président du conseil général de Bretagne, Loïc Chesnais-Girard ?
Autonomie de la Corse : "Pourquoi ne pas tenter autre chose que le centralisme ?", interroge Loïc Chesnais-Girard, président du conseil général de Bretagne "Ayons l’audace de bâtir une autonomie à la Corse dans la République", a déclaré, jeudi 28 septembre, Emmanuel Macron. Qu’en pense le président du conseil général de Bretagne, Loïc Chesnais-Girard ? (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - E. Tran Nguyen
France Télévisions
"Ayons l’audace de bâtir une autonomie à la Corse dans la République", a déclaré, jeudi 28 septembre, Emmanuel Macron. Qu’en pense le président du conseil régional de Bretagne ? Loïg Chesnais-Girard est l'invité du 12/13 info, vendredi 29 septembre.

En déplacement en Corse, jeudi 28 septembre, Emmanuel Macron a ouvert la porte à une autonomisation de la Corse. "Pourquoi ne pas tenter autre chose que le centralisme ?", interroge au lendemain de cette annonce le président du conseil régional de Bretagne, dans le 12/13 info. Loïg Chesnais-Girard rappelle militer depuis des années pour "donner de la liberté aux élus locaux, aux régions, aux maires, aux départements", afin de valoriser "le pouvoir proche des gens". Chaque région doit-elle être autonome ? "Je pense qu’il faut que le gouvernement donne de la liberté aux élus locaux, qu’on soit capable en fonction des territoires (…) de laisser les élus s’assumer sur des sujets qui correspondent aux attentes du territoire", précise-t-il. 

"Profiter de ce moment corse"

En Corse, la volonté d’aller vers l’autonomie s’est affirmée après des années de discussions. L’île fait par ailleurs face à une crise du logement sans précédent, avec plus de 70% de résidences secondaires. Sans comparer, le président du conseil régional de Bretagne aimerait "profiter de ce moment corse pour ouvrir des libertés aux collectivités de France".

Pour le moment, les décisions viennent pourtant toujours de Paris. "Nous ne pouvons pas tout régler depuis Paris. Nous ne pouvons pas demander ni à un président de la République, ni à un gouvernement, de régler le climat, la maternité de Guingamp, les problèmes de transports à Rennes et le sujet de comment on circule à vélo dans tel ou tel point de France", éclaire-t-il. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.