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Corse : les marins de la SNCM votent la fin de la grève

En grève depuis le 2 mai, ils ont voté mercredi dans la matinée la fin du conflit. Le trafic entre la Corse et le continent doit reprendre dans la journée.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Plus d'une dizaine de personnes, dont des marins de la compagnie maritime SNCM, ont été mises en examen et écrouées en septembre dans une affaire de trafic entre la Corse et Marseille.  (PASCAL POCHARD / SIPA)

Les marins CGT de la Société nationale Corse Méditerranée (SNCM) et de la Méridionale, en grève depuis le 2 mai, ont décidé mercredi 9 mai de suspendre leur mouvement, ce qui devrait permettre la reprise dans la journée du trafic entre Corse et continent. Selon la direction de la SNCM, elle concerne l'ensemble du trafic, fret et passagers, avec dès mercredi cinq départs de Marseille, un de Toulon et deux de Bastia pour les deux compagnies.

"La raison l'a emporté", a annoncé le directeur de la SNCM pour la Corse, Pierre-André Giovannini, après le vote de reprise du travail. Au terme d'une assemblée générale mercredi matin, "on a voté à l'unanimité la suspension du mouvement", a dit à l'AFP le délégué des marins CGT à la SNCM Yann Pantel, indiquant qu'une délégation les représentant devrait être reçue à Paris, le 15 mai, par un spécialiste des questions de transport au sein de l'équipe de campagne de François Hollande.

"On veut des engagements de la part du PS"

La CGT des marins de Marseille réclame l'application des lois sociales françaises à bord des navires de la compagnie privée Corsica Ferries, battant pavillon italien et dont les équipages sont multinationaux. Accusant la Corsica de "concurrence déloyale", le syndicat demande que ses navires soient inscrits au premier registre maritime, qui prévoit l'application des lois françaises. "On veut des engagements de la part du PS, on ne va pas les lâcher", a promis Yann Pantel.

Selon la direction de la SNCM, en pleine avant-saison touristique, la grève a pénalisé quelque 20 000 passagers et provoqué des pertes d'environ 2 millions d'euros pour la compagnie. En Corse, population et acteurs économiques commençaient aussi à exprimer leur exaspération, et, mardi soir, le préfet avait pris un arrêté de réquisition pour permettre le convoiement d'urgence de deux remorques de produits médicaux.

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