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Christian Jacob réélu président du groupe UMP à l'Assemblée

PARIS - Déjà leader de l'ex-majorité au Palais Bourbon lors de la précédente mandature, il a été désigné dès le premier tour.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le député de Seine-et-Marne, Christian Jacob, arrive à l'Assemblée nationale à Paris le 19 juin 2012. (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

Les 198 députés UMP de l'Assemblée ont réélu, mercredi 20 juin, Christian Jacob à la tête de leur groupe. Le match se jouait entre le sortant, fidèle de Jean-François Copé, et Xavier Bertrand, allié de François Fillon, dans une première manche de la bataille pour la présidence du parti. Un troisième homme, lui aussi ancien ministre et ancien RPR, Hervé Gaymard, était en lice. 

Christian Jacob a obtenu 117 voix, l'ancien ministre du Travail, Xavier Bertrand, 63 voix, et l'ancien ministre de l'Economie, Hervé Gaymard, 17. Député depuis 1995, ancien ministre chiraquien, Christian Jacob, très apprécié de ses pairs à l'Assemblée nationale, partait favori.

Un appel à "l'unité" lancé

Le député de Seine-et-Marne s'est félicité de son score, signe de "la reconnaissance du travail qui a été fait", selon lui. Il a aussitôt appelé à "l'unité" et à se concentrer sur "un seul objectif, la session extraordinaire" d'été du Parlement.

"Le groupe est une chose, le congrès de l'UMP de cet automne en est une autre", a-t-il insisté alors que tous les regards se tournent déjà vers le prochain match, celui qui opposera Jean-François Copé et François Fillon pour la présidence de l'UMP.

Bertrand tente de faire bonne figure

A l'issue du scrutin, l'ancien ministre Xavier Bertrand a voulu faire bonne figure en déclarant que cette bataille "valait la peine d'être menée". Selon lui, "il fallait des changements avec la nouvelle donne politique". 

La large défaite de Xavier Bertrand constitue un mauvais signal pour François Fillon, l'ancien Premier ministre, qui aimerait déloger du parti le secrétaire général de l'UMP, dans la perspective de la présidentielle de 2017. Avant le vote, Jean-François Copé avait clairement annoncé que Jacob était "l'homme de la situation".

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