: Vidéo La chasse de la palombe pour un chasseur et un militant anti-chasse
“Il n’y a pas besoin d’être expert en ornithologie pour savoir que l’oiseau ne passe pas sa vie enfermé dans une cabane pendant un mois, ni même des journées, attaché sur un petit plateau avec un fil à la patte”, explique Pierre Rigaux. Ce militant écologiste est contre la chasse, notamment la chasse à la palombière, qui se déroule au Pays basque. Il critique entre autres l’usage d’appelants, ces animaux qui vont appeler d’autres animaux de la même espèce pour faciliter leur capture. “Vous avez l’appelant, qui est un pigeon dont vous prenez soin, comme vous l’expliquez, même s’il est captif. Et puis de l’autre côté, vous allez tirer sur un oiseau, un congénère à lui, qui est sauvage, qui est vraiment de la même espèce. Il y en a un que vous gardez en bonne santé pour pouvoir l’utiliser, et l’autre, vous voyez, vous lui déchargez une volée de plomb.”
“Tout ce qu’on mange, ça vient de la mort”
“Je fais deux différences. Mon pigeon, c’est un appelant comme un setter, façon de dire. Je sais que c’est la même espèce, ça je le sais, mais je ne sais pas, c’est comme ça, je peux pas vous l’expliquer. La mort, ça fait partie de la vie pour moi. (...) Je chasse, c’est vraiment une chasse de travail, de technique, de passionné. Il faut laisser ça perdurer, quoi. On perd la France en faisant ça, quoi, enfin bon… c’est mon ressenti. Après, chacun a son ressenti”, se défend Ximun Denis face au militant. Le chasseur pratique notamment la chasse aux palombes. “Tout ce qu’on mange, ça vient de la mort. Je trouve que c’est mieux de montrer à un enfant, vraiment, ça marche comme ça. On le tue, on le plume, et puis on le mange.”
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