Deux-Sèvres : grièvement blessé, le jeune de 17 ans a "été accidentellement touché par un tir de 22 long rifle destiné à un animal"
Un homme de 21 ans reconnaît être l'auteur du tir. L'enquête devra déterminer s'il chassait de manière illégale. La Fédération des chasseurs des Deux-Sèvres assure qu'elle n'organise pas de chasse dans le secteur où la victime a été blessée.
Un jeune homme de 17 ans a été, accidentellement, grièvement blessé mercredi 12 octobre, dans la matinée par "un tir de 22 long rifle destiné à un animal" survenu près Saint-Jean-de-Thouars (Deux-Sèvres), a indiqué le parquet de Niort à France Bleu Poitou. La victime a été opérée mercredi. "Ses jours ne sont pas en danger, et une incapacité totale de travail de 5 jours a été retenue à titre provisoire par les médecins qui l’ont examinée", précise le procureur de la République Julien Wattebled.
En garde à vue, le suspect âgé de 21 ans a reconnu être à l'origine du tir. Il a été relâché jeudi 13 octobre. L'enquête se poursuit selon les qualifications suivantes : blessures involontaires avec incapacité totale de travail n’excédant pas 3 mois lors d'une action de chasse par violation manifestement délibérée d'une obligation de sécurité ou de prudence, chasse sans permis ou autorisation de chasser valable, chasse à l'aide d'un engin, instrument, mode ou moyen prohibé, chasse sans assurance et chasse sur le terrain d'autrui sans le consentement du propriétaire ou du détenteur du droit de chasse.
Chasse licite ou braconnage ?
La Fédération des Chasseurs des Deux-Sèvres assure à France Bleu Poitou que les faits n'ont "rien à voir avec la chasse". "Aucun organisme lié à la chasse n'a été contacté, il n'y a pas de journée de chasse aux gros gibiers organisée sur le secteur", précise-t-elle.
Les sapeurs-pompiers sont intervenus vers 11h30 mercredi pour secourir un jeune homme ayant reçu une balle de plomb dans le corps. L'un des amis de la victime était en train de le transporter vers l'hôpital, avant d'alerter les secours. "La victime était consciente et son pronostic vital n'est pas engagé", précise le procureur de la République de Niort.
Le procureur rappelle que la peine encourue est d’un an d’emprisonnement et de 15.000 € d’amende pour le délit. Les quatre infractions retenues en matière de chasse sont des contraventions de 5ème classe.
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