Accident de chasse : comment éviter un nouveau drame ?
Lundi 21 février dans la soirée, l’adolescente de 17 ans à l’origine du tir de chasse mortel dans le Cantal est toujours en garde à vue. Un drame de plus qui relance le débat sur une pratique toujours aussi clivante. Sur la saison 2020-2021, 89 accidents de chasse ont été recensés, dont 7 mortels. À chaque fois, des appels à la prudence. Concrètement, comment éviter que ces scénarios se répètent ?
Depuis le début de la saison de chasse 2022, deux promeneurs ont été tués. Les accidents restent rares mais posent question. La formation des chasseurs est-elle suffisante ? Pour pratiquer, il faut passer le permis de chasser. Avant l’examen, deux journées de formation théorique et pratique sont nécessaires, avec l’objectif d’apprendre le maniement de l’arme et les règles de sécurité. Un scénario est particulièrement répété : celui de la présence d’un passant dans le champ de tir.
Faut-il moins de jours de chasse ?
Les armes sont-elles adaptées ? Il en existe deux types : le fusil et la carabine. Avec le premier, la balle part à 400 mètres par seconde pour une portée jusqu’à 1,5 kilomètre en cloche. La carabine est plus précise, mais deux fois plus puissante, la balle peut aller jusqu’à 3 kilomètres. C’est l’arme la plus utilisée actuellement. À la chasse, il est formellement interdit de tirer en l’air, il est obligatoire de viser vers le sol et de ne pas cibler un animal à plus de 300 mètres. Alors pour réduire les accidents, faut-il moins de jours de chasse ? Certaines communes ont trouvé un terrain d’entente. À Avallon (Yonne), une zone est désormais interdite à la chasse. Une autre est ouverte, mais seulement six dimanches dans l’année, contre vingt auparavant.
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