Ces enfants ont été hospitalisés jeudi et vendredi au CHRU de Lille, a indiqué l'établissement hospitalier vendredi

"Deux nouveaux patients, des enfants originaires de la métropole lilloise et de Valenciennes ont été accueillis jeudi 23 juin en soirée et cet après-midi (vendredi, ndlr)", a indiqué une porte-parole du CHRU.

Ces enfants présentant les mêmes symptômes que les huit hospitalisés la semaine dernière après avoir été contaminés par une bactérie E.coli

"Ils sont atteint d'un syndrome hémolytique et urémique. Leur état est stable. L'un d'entre eux est sous dialyse", a ajouté la porte-parole.

Selon l'Agence Régionale de Santé (ARS), au moins un de ces deux enfants a consommé des steaks hachés de la marque "Steak Country", qui avaient été à l'origine de la première contamination.

En ce qui concerne les quatre autres enfants toujours hospitalisés, deux d'entre eux sont toujours sous dialyse, dans un état stable. Un troisième "ne nécessitant plus de dialyse devrait sortir dans les prochains jours", indique le CHRU. En revanche le pronostic vital du quatrième enfant est "toujours réservé". Âgé de deux ans et originaire de l'Oise, il se trouve toujours dans le coma, sous ventilation artificielle et hémodialyse.

Parmi les huit enfants hospitalisés la semaine dernière pour des diarrhées hémorragiques et des insuffisances rénales, six présentaient la même souche"E.coli 0157", distincte de la souche bactérienne "O104:H4" qui a fait 39 morts en Europe, dont 38 en Allemagne.

Lundi, de premières analyses ont établi que la consommation de steaks hachés de la marque "Steak Country", fabriqués par la société SEB basée à Saint-Dizier (Haute-Marne) et distribués dans les magasins Lidl, était bien à l'origine de la contamination.

Le fournisseur du Lidl veut déposer le bilan
Le PDG de la société SEB, qui avait fourni Lidl en steaks hachés surgelés, a annoncé au comité d'entreprise son intention de déposer le bilan, selon le Journal de la Haute-Marne samedi.

Guy Lamorlette annoncé cette décision vendredi, selon le journal, qui affirme que le dépôt de bilan "sera transmis au tribunal de commerce, à Chaumont, dès lundi". "J'ai 140 salariés qui ne savent pas ce que leur entreprise va devenir. (...) Je préfère prendre cette mesure en espérant que le tribunal de commerce nous accorde un plan de continuation", a déclaré au Journal de la Haute-Marne M. Lamorlette.

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