Val-de-Loire : à la découverte des maisons troglodytes
Les maisons troglodytes font partie de la richesse du patrimoine du Val-de-Loire. À Villaines-les-Rochers (Indre-et-Loire), c’est sous les arbres que se niche la maison de Marie-Annette Bergeot. "Le troglo, c’est comme une maison. Ce qu’il faut, c’est l’entretenir. […] La meilleur façon d’entretenir un rocher, c’est de l’habiter", explique-t-elle. Sur le toit végétal, il n’y a pas d’arbres avec de grosses racines qui pourraient fissurer la pierre. À l’intérieur, la maison est toujours fraîche, pas plus de 20°C au plus chaud de l’été.
Un millier de cavernes
Vivre dans la pierre est un état d’esprit. "On pose la main sur un mur qui respire, qui est parfois humide", décrit Yoann Sevestre, un voisin de Marie-Annette. Le village compte plus d’un millier de cavités. Depuis plusieurs siècles, on tresse l’osier dans les maisons troglodytes. "Ça maintient l’humidité, pas de soleil, pas de chauffage", indique David Drew, un vannier d’origine britannique. Dans la région, les premières maisons troglodytes ont plus de 800 ans. La commune de Troo (Loir-et-Cher) compte également une dizaine de maisons troglodytes.
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