Bretagne : à la rencontre du seul producteur de moules de l'île de Groix
C'est une moule de pleine mer, la moule de Groix. Pour aller la chercher, il faut un bateau avec le seul producteur de l'île, Julien Romagnié. Mais avant d'avoir de beaux coquillages, il a fallu de bons cordages. "Avec une ligne horizontale, la porteuse, sur 300 mètres, et tous les mètres, il y a une descente, une autre corde de cinq mètres, où sont les moules", décrypte le mytiliculteur. En période de ponte, ces cordes en fibre de coco vont fixer les larves des moules sous l'eau.
Des moules particulièrement dodues
Les cordes de culture sont plus résistantes et plus touffues pour que les moules puissent s'y accrocher et grandir encore un an environ. On peut ensuite les récolter, corde après corde. "La corde peut peser jusqu'à 80/100 kilos la corde", explique Julien Romagnié. Leur poids peut rapidement augmenter avec les poissons, les oursins et les étoiles de mer, qui viennent se servir. Mais la présence de ces prédateurs est aussi un gage de l'extraordinaire qualité de cette eau. Les coquillages s'en nourrissent et sont plus dodus que leurs cousins, élevés sur les côtes. Ces moules contribuent à absorber le CO2 de l'atmosphère en le transformant en calcaire.
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