Cet article date de plus de dix ans.

Ayrault "favorable à la suppression des départements de la première couronne" parisienne

Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne pourraient être absorbés dans la métropole parisienne.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, lors de la conférence de presse de François Hollande, à l'Elysée, le 14 janvier 2014. (PHILIPPE WOJAZER / AFP)

Combien de régions resteront, et lesquelles ? Rien n'est encore décidé, mais chacun a un avis sur la réforme territoriale annoncée par François Hollande, lors de sa conférence de presse de mardi. Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, s'est dit pour sa part favorable à la "suppression des départements de la première couronne" parisienne, jeudi 16 janvier.

La première couronne est composée des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne, qui pourraient être absorbés par le Grand Paris. "Je suis favorable à ce que l'on aille vers la suppression des départements de la petite couronne : faire les communes, et la métropole", a déclaré le Premier ministre sur France Inter. "On a besoin de métropoles et autour des métropoles, il faut simplifier."

La fin des départements autour de Paris ?

En revanche, le Premier ministre a dit "non" ce jeudi matin à la fusion entre la Bretagne et les Pays-de-la-Loire, dont la capitale, Nantes (Loire-Atlantique), est le fief historique du chef du gouvernement.

Un projet de loi pourrait être présenté "en mars-avril" afin de redessiner la carte de France, selon la ministre de la réforme de l'Etat, Marylise Lebranchu, invitée de BFMTV, jeudi.

Lebranchu ne veut pas y aller "à la hache"

Interrogée sur la réduction à "une quinzaine" de régions métropolitaines contre 22 aujourd'hui, posée la veille comme objectif par le député socialiste Thierry Mandon, la ministre a assuré que "ça, c'est son avis à lui, en tant que parlementaire, parce qu'on a n'a pas pris cette décision-là". "J'en ai discuté à la fois hier soir avec le président de la République et le Premier ministre", a précisé la ministre. "On ne peut pas aller à la hache. Si vous allez à la hache, vous risquez de perdre une efficacité pendant un ou deux ans".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.