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Chantage à la vidéo intime : le maire de Saint-Étienne, Gaël Perdriau, présenté aux juges d'instruction à l'issue de sa garde à vue

Le parquet de Lyon annonce, jeudi, la présentation du maire de Saint-Etienne et de trois autres personnes à des juges d'instruction à la fin de leurs gardes à vue. Ils étaient entendus dans l'affaire du chantage à la vidéo intime concernant l'ancien premier adjoint du maire de Saint-Etienne.
Article rédigé par franceinfo
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Gaël Perdriau, le maire de Saint-Etienne (Loire), ici photographié lors d'un conseil municipal, le 26 septembre 2022. (OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP)

Le maire de Saint-Étienne, Gaël Perdriau, ainsi que trois autres personnes, sont déférés jeudi 6 avril dans la matinée devant les juges d'instruction à l'issue de leurs gardes à vue, en vue d'une possible mise en examen dans le cadre de l'affaire du du chantage à la vidéo intime visant son ancien premier adjoint, Gilles Artigues, annonce le parquet de Lyon dans un communiqué. 

Gaël Perdriau avait été placé en garde à vue mardi 6 avril à 15h, tout comme trois autres protagonistes de ce dossier : son directeur de cabinet Pierre Gauttieri, ainsi que les deux personnes soupçonnées d'avoir co-organisé le complot, Gilles Rossary-Lenglet et Samy Kéfi-Jérôme.

Information judiciaire ouverte en septembre 2022

Ils sont soupçonnés d'être impliqués, à différents niveaux, dans un chantage à la sextape qui a duré des années à l'encontre de Gilles Artigues, l'ancien premier adjoint du maire de Saint-Etienne. L'affaire a été révélée par Mediapart le 26 août 2022. 

En septembre 2022, une information judiciaire avait été ouverte par le parquet de Lyon pour "atteinte à l'intimité de la vie privée", "chantage aggravé", "soustraction de bien public par une personne chargée d'une fonction publique", "abus de confiance" et "recel de ces infractions". Ces quatre personnes avaient déjà été placées en garde à vue en septembre 2022, puis libérées sans être mises en examen. 

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