Areva : les conséquences d'une filière nucléaire fragilisée
L'annonce des milliers de licenciements chez Areva est directement liée aux difficultés rencontrées par le secteur nucléaire français.
Près de 6 000 postes supprimés dans le monde, c'est une nouvelle qui peut surprendre de la part d'un leader mondial de l'énergie. Mais Areva, en plus de soucis de gestion, doit aussi faire face à une filière nucléaire en mauvaise posture. "Son produit phare, l'EPR, c'est un peu l'avion Concorde du nucléaire français : très avancé au niveau technologique, mais beaucoup plus coûteux que prévu et accumulant les retards", analyse François Lenglet sur le plateau du 20 Heures.
Plusieurs signes positifs
Le secteur possède néanmoins des atouts importants : "D'abord, la France a un savoir-faire qui est nourri par la construction et l'exploitation d'un des parcs de centrales les plus importants au monde. Deuxièmement,les futurs EPR tireront les enseignements des déboires actuels, et enfin, la France conçoit, produit et exporte aussi d'autres produits que l'EPR", conclut le journaliste.
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