Cet article date de plus de douze ans.

Ardèche. Le violeur présumé des campings a exprimé des remords

Selon son avocate, l'homme de 32 ans a "exprimé des remords vis à vis des victimes".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
C'est dans ce camping de Saint-Didier-sous-Aubenas (Ardèche) qu'une petite fille de 11 ans a été agressée le 8 août 2012. (PHILIPPE DESMAZES / AFP)

FAITS-DIVERS - Le violeur présumé des campings de l'Ardèche a "exprimé des remords vis à vis des victimes". C'est ce qu'a déclaré mardi 14 août à l'AFP son avocate, Me Carole Muzi. Interpellé vendredi soir dans son village, son client a été mis en examen et écroué dimanche. 

"C'est quelqu'un qui assume ses responsabilités, dès la garde à vue il a exprimé des remords vis à vis des victimes, il n'est pas centré sur lui, il pense aux victimes, à ses parents", a souligné Me Muzi, avocate au barreau de l'Ardèche.

Elle a aussi rappelé que le suspect avait "avoué rapidement" les faits. Ce carreleur de métier a reconnu avoir agressé sexuellement cinq fillettes depuis juillet dans des campings du sud de l'Ardèche. Son avocate a toutefois refusé de commenter ces autres affaires, rappelant le secret de l'instruction en cours.

La première victime très en colère

La première victime du violeur présumé de l'Ardèche, agressée en 1999, s'est dite mardi "très en colère" que cet homme de 32 ans ait pu récidiver. "Le but de porter plainte était que cela ne recommence pas", a confié Estelle, 15 ans à l'époque de son agression, à BFMTV. "Moi à l'époque j'étais un peu grande, mais là ce sont des enfants, c'est encore pire, c'est horrible." 

En 2000, le suspect avait été condamné a un an de prison avec sursis, assorti d'une mise à l'épreuve de trois ans par le tribunal correctionnel de Privas, pour l'agression commise sur Estelle. Il était ainsi inscrit au fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG). Son ADN a notamment été un élément qui a permis de l'identifier.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.