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Affaire Bygmalion : le Parlement européen lève l'immunité de l'ex-UMP Jérôme Lavrilleux

En cause : son rôle dans la campagne de Sarkozy en 2012, où il est soupçonné d'avoir participé à un système de fausses factures.

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Le député européen Jérôme Lavrilleux au Parlement européen, à Strasbourg (Bas-Rhin), le 27 novembre 2014. (FREDERICK FLORIN / AFP)

Le Parlement européen a voté, mardi 19 mai, la levée de l'immunité de l'ex-UMP Jérôme Lavrilleux. Une décision qui fait suite à la demande des magistrats français qui enquêtent sur l'affaire Bygmalion, un système présumé de fausses factures durant la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012. En août, le député européen avait avoué la mise en place de ce système pour masquer une partie des dépenses de la campagne 2012 de Nicolas Sarkozy.

Jérôme Lavrilleux, ancien directeur de cabinet de Jean-François Copé quand celui-ci présidait l'UMP, a aussi été le directeur adjoint de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. Il est devenu député européen en juillet 2014.

Trois ex-responsables de campagne déjà mis en examen

La commission des affaires juridiques du Parlement européen s'était prononcée à l'unanimité en faveur de la levée de son immunité. Elle considérait néanmoins que les faits reprochés ne concernaient pas son activité de député et ne relevaient pas d'une volonté de nuire à celle-ci.

Trois anciens responsables de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012 ont été mis en examen début avril dans cette affaire : l'ex-préfet de Lozère Guillaume Lambert, le député UMP Philippe Briand, qui était trésorier de la campagne, et l'avocat Philippe Blanchetier, conseiller juridique.

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