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500 médiateurs affectés dans les écoles d'ici la Toussaint ou Noël

PARIS - Le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon a précisé que ces personnes seront chargées de la lutte contre les violences scolaires et seront affectées dans les "établissements les plus difficiles".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, le 1er juin 2012 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). (THIERRY ZOCCOLAN / AFP)

500 médiateurs bientôt dans les écoles : le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon a fait cette annonce vendredi 8 juin sur BFMTV. Chargés de la lutte contre les violences scolaires, ils seront affectés "dans les établissements les plus difficiles", d'ici la Toussaint ou Noël.

"Nous sommes en train de concevoir un nouveau métier de médiateurs qui en même temps assurent l'ordre, et qui seront affectés dans ces établissements les plus difficiles en permanence", a expliqué le ministre. Vincent Peillon a rappelé qu'il s'agissait d'une promesse de campagne de François Hollande. A la mi-janvier, le président, alors candidat, avait préconisé, lors d'un déplacement à Pierrefitte (Seine-Saint-Denis), un "nouveau métier de la prévention et de la sécurité", dans lequel seraient formés des personnels de l'éducation nationale.

"Plus de quatre incidents graves par an dans certains établissements"

"C'est de l'ordre de 500 personnes", a ajouté le ministre de l'Eucation nationale, précisant que ces postes étaient inscrits "dans le collectif budgétaire". "J'ai vu le Premier ministre cet après-midi, qui me l'a confirmé", a-t-il expliqué. "Il y a des établissements dans notre pays, très particuliers, qui ont plus de quatre incidents graves par an. Nous ne pouvons pas admettre que des professeurs et des élèves soient en insécurité dans nos établissements", a-t-il ajouté.

"Cela n'annulera pas pour autant les équipes mobiles de sécurité, que le gouvernement précédent avait mises en place", et qu'on ne démantèlera pas", a promis Vincent Peillon. Ces équipes mobiles "ont leur fonction" et "font un travail utile", mais "qui est plus de prévention, parce que par définition elles sont mobiles, et les délinquants font attention à faire leurs actes délictueux quand ces équipes ne sont pas là", a ajouté le ministre.

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