Cet article date de plus de quatorze ans.

22 grandes villes de France ont demandé le remboursement par l'Etat des frais de vaccination contre la grippe A

Ces frais, y compris les frais de personnels, avaient été engagés directement par les collectivités locales, a indiqué jeudi l'Association des maires de grandes villes de France (AMGVF) qui a mené une étude auprès de ces 22 grandes villes."La facture s'élève à ce jour à près de 4 millions d'euros" au total pour ces 22 villes.
Article rédigé par France2.fr
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Ces frais, y compris les frais de personnels, avaient été engagés directement par les collectivités locales, a indiqué jeudi l'Association des maires de grandes villes de France (AMGVF) qui a mené une étude auprès de ces 22 grandes villes.

"La facture s'élève à ce jour à près de 4 millions d'euros" au total pour ces 22 villes.

"Toutes les villes interrogées ont demandé par courrier le remboursement intégral par l'Etat, y compris les frais de personnel", ajoute l'association.

Il s'agit des villes d'Aix, Angers, Besançon, Bordeaux, Brest, Caen, Clermont-Ferrand, Dijon, Lyon, Marseille (550.000 euros), Metz, Montpellier, Montreuil, Nantes, Paris (1,4 million hors frais de personnel notamment), Perpignan, Rennes, Roubaix, Strasbourg, Tourcoing, Tours et Villeurbanne.

Selon le porte-parole de l'association, des remboursements étaient prévus par l'Etat, mais ils ne couvrent pas l'ensemble des sommes engagées par les villes.

Le coût de la campagne de vaccination contre le virus de la grippe H1N1 atteint au total près de 3,8 millions d'euros, selon les premières estimations de ces villes.

"Polémique inopportune", estime Alain Juppé
Le maire UMP de Bordeaux, Alain Juppé, a considéré vendredi "particulièrement inopportune la polémique soulevée".

"S'agissant de Bordeaux, et je ne pense pas qu'il en aille autrement dans les autres collectivités concernées, le processus de remboursement est bien engagé", affirme M. Juppé dans un communiqué.

Le maire de Bordeaux reconnaît avoir "transmis le montant des sommes dépensées pour cette campagne" à l'AMGVF, qui n'avait pas "indiqué que ces données avaient pour objet de provoquer un débat qui n'a pas lieu d'être".

"Ainsi, nous fournirons prochainement à l'Etat le récapitulatif des sommes dépensées, certifiées par le comptable, sur la base desquelles l'Etat nous remboursera comme il s'y est engagé", poursuit l'ancien Premier ministre.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.