France Tv : Pascale Deschamps
A Nice, un propriétaire de magasin a ouvert le feu et tué l'un des voleurs. Débat sur la légitime défense. A quoi ressemble la vie d'un bijoutier aujourd'hui.
C'est un moment très important, même angoissant. Je regarde s'il n'y a pas des personnes suspectes. Prêt à être agressé, bien sûr. Je commence ma journée en faisant les vitrines.
Albert: Je ne compte plus les braquages que j'ai eus, 7 ou 8 dans ma carrière, comme au cinéma. 34 hommes cagoulés avec des revolvers et que des mitrailleuses, qui sont arrivés. Ils ont sauté par-dessus le comptoir. Ils m'ont mis le flingue sur la tempe. Ils m'ont dit: "Ne bouge pas, ne regarde pas". L'un m'a dit: "Quand tu termines, tu le butes!". J'ai répondu que ce n'était pas la peine de me buter et qu'ils pouvaient prendre ce qu'ils voulaient. Au dernier braquage, je me suis absente 5 minutes. Il a agressé ma femme. Une femme qui ne pèse même pas 50 kg! Un type baraqué. Il l'a défigurée. Il lui a cassé le nez, 3 dents et 2 côtes. Il s'est acharné sur elle. Il l'a laissée pour morte.
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