France : quel plan anti-terroriste ?
La France qui doit déjà gérer une conséquence directe de cette guerre sur son territoire. Demain, le ministre de l'intérieur présentera son plan de lutte contre les filières jihadistes, et ce alors qu'il reconnaît que plus de 900 personnes parties de France sont impliquées dans le conflit en Irak ou en Syrie.
Ils sont jeunes, parfois mineurs, ils habitent en France et ils partent rejoindre l'Etat islamique en Syrie et en lrak par dizaines. En ce moment, ils seraient plus de 900 impliqués dans le Jihad, deux fois plus qu'il y a 6 mois. Alors, pour enrayer ce recrutement massif, le gouvernement entend d'abord lutter contre la propagande terroriste. L'apologie d'actes de terrorisme sur Internet serait désormais passible de 7 ans de prison. Quant aux sites et vidéos des jihadistes, ils pourraient se voir bloqués par les fournisseurs d'accès.
Aujourd'hui, on peut interdire un spectacle ou une manifestation, alors pourquoi ne pourrait-on pas interdire une vidéo de décapitation sur Internet? Il faut que les pouvoirs publics se donnent les moyens de mettre un terme à cette horreur.
Autre mesure préconisée: fermer les frontières aux candidats au Ceux qui tenteraient de quitter le territoire s'exposeraient à 3 ans de prison. Nouvelles mesures aussi pour combattre les initiatives individuelles. Ceux qu'on appelle les "loups solitaires", comme Mohamed Merah et Mehdi Nemmouche. Le gouvernement veut créer la notion d'entreprise terroriste individuelle pour pallier un vide juridique.
Nous ne disposions que de l'association de malfaiteurs, et pour une opération purement individuelle, il nous était impossible de poursuivre.
Aujourd'hui, les Français sont les plus représentés parmi les jihadistes européens. Le gouvernement espère donc inverser la tendance.
Coup de projecteur maintenant sur Direction Erbil, bonsoir Franck Genauzeau.
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