Feuilleton 3/5 : "Une vie de pompier"
Notre feuilleton sur le quotidien des sapeurs-pompiers de Paris. On va vivre une garde de nuit, ils sont très sollicités pour éteindre des feux, mais aussi pour porter secours. Etre pompier de Paris, c'est aussi appartenir a une vraie communauté.
A Montrouge, le coeur de la caserne se trouve au foyer. C'est ici que les pompiers refont leur journée, et se racontent leur vie.
Dans le centre de secours, c'est une deuxième famille. On passe 2 ou 3 jours ensemble. C'est important d'avoir une bonne ambiance.
La vie en communauté et ses corvées : tout le monde participe, mais ce sont en général les plus jeunes qui s'y collent. De la vaisselle au nettoyage des véhicules.
C'est pour éviter de donner à d'autres des microbes. C'est non seulement pour eux, mais aussi pour nous.
Si eux sont loin de leurs proches, David, comme les 9 pompiers qui dirigent la caserne, vit sur place. Juste quelques étages à monter pour dîner en famille. Des moments privilégiés, souvent interrompus. Il faut savoir s'organiser à la maison.
Il faut avoir un emploi stable avec des horaires classiques, pour pouvoir composer avec l'emploi du temps du mari. Quand il est de garde 3 jours, je gère les enfants.
Le fait que votre papa soit pompier, vous en pensez quoi.
C'est bien.
Vous êtes fier de lui.
Oui. Il résoud des problèmes.
Si David a terminé sa journée, une des équipes vient de partir.
On part pour un bébé de un an.
Le père de l'enfant les attend pour les guider jusqu'à l'appartement. Elle a vomi quand je suis rentrée dans la chambre.
Les pompiers appellent le médecin de garde.
Elle présente un bruit à l'inspiration.
Par précaution, l'enfant et sa maman sont transportés a l'hôpital. Alban reste avec eux.
Ils ne peuvent pas nous dire où ils ont mal. C'est compliqué. On craint plus d'intervenir sur des enfants que sur un arrêt cardiaque. Ça nous touche plus.
La petite fille devrait s'en sortir avec une otite : la tension retombe. A la caserne, le temps s'écoule lentement. Chacun s'occupe comme il peut, avec le dernier match des Bleus à la télé Cris de joie.
D'autres préfèrent aller se reposer pour gagner un peu de sommeil, mais dans une caserne, le calme ne dure jamais longtemps. Son d'une sirène d'alarme.
Cette fois, c'est une alerte au feu. Des ordures incendiées au milieu de la chaussée. Il faut éteindre les flammes avant qu'elles touchent les véhicules.
C'est dû au match de foot à mon avis. Des gens allument des poubelles parce qu'ils sont contents.
Et ce ne sera pas le seul feu de leur soirée.
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