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Feuilleton 3/5 : "Passion cheval"

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Article rédigé par franceinfo
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Un jour parfait pour débuter sur la Grande Bleue.

On appuie vers le bas pour que le gouvernail soit dans l'eau.

Une quinzaine de degrés, dans l'air comme dans l'eau.

Personne n'a envie de tomber dans l'eau.

Je suis content, il fait, il y a du soleil et la mer est calme.

La mer, la brise permet d'admirer le paysage. Les Alpes enneigées derrière Antibes. Au bout de la plage, nous avons rencontré un chercheur de trésors.

Tranquille. Regardez, c'est fabuleux, ça vaut toutes les fortunes du monde.

Autre différence avec l'été, la tranquillité. La plage redevient un espace naturel et protégé.

Notre feuilleton nous emmène maintenant dans le quotidien des passionnés du cheval. Ils sont un peu a cran en ce moment avec l'augmentation de la TVA de 7% à 20% prévue au 1er janvier. Les parents de Rachel sont concernés, ils ont un centre équestre. Notre vétérinaire, dans son haras, s'occupe aussi de la reproduction de ses juments.

Dans la famille, la passion du cheval se transmet de père en fils. Pierre est devenu vétérinaire équin, ses deux fils Milo, 10 ans et Tom, 8 ans, montent a cheval et participent a la vie du harras.

Je suis un peu né dans les chevaux avec papa. J'ai adoré ça tout de suite.

Tu m'aides à m'occuper des chevaux, on leur donne à manger. Quand il y a des poulinages, ils viennent, s'ils sont trop fatigués, ils me le disent.

Des fois, c'est à 3H du matin que le poulain naît.

Avec un père vétérinaire, Tom et Milo ont bien compris que les poulains ne naissent pas dans les choux. Pierre est spécialisé dans la reproduction. La récolte des petites graines comme ils disent, Tom et Milo ont l'habitude d'y assister. Ce n'est pas ce qui leur plaît le plus dans le travail de leur père.

Ça me fait un peu peur.

Ce qui est difficile c'est que tous les matins à 5H, papa est debout. Il revient gelé.

T'aimerais faire quoi plus tard.

J'aimerais être cavalier.

Dans la famille Duvinage, on est cavalier de père en fille. Rachel, notre championne en herbe, a grandi dans le poney-club de ses parents. C'est son père qui la coach depuis qu'elle est toute petite.

Il m'a déjà proposé d'essayer avec d'autres coachs mais à chaque fois il y avait un truc qui n'allait pas.

C'est plus motivant d'être avec son père.

On peut en parler à la maison. Quand on est en concours, maman filme mes parcours, on les regarde sur la télé, j'ai directement l'avis de papa.

Rachel s'appuie aussi sur l'expérience de sa mère, monitrice au poney-club. Delphine doute de l'avenir de ce métier. Si la TVA passe à 20 % au mois de janvier, pour elle, c'est la fin du club. Pas question que Rachel connaisse un jour les mêmes difficultés.

On préférerait qu'elle ait un métier en dehors, qu'elle gagne bien sa vie, qu'elle se paye ses chevaux et qu'elle se fasse plaisir le week-end. Mais pour en vivre et en manger, c'est compliqué.

A Chantilly, Elodie, notre cavalière dresseuse, a réussi à vivre de sa passion.

J'habite en haut de la tour.

Vous ne rêvez pas, elle mene un peu la vie de château. 8 ans qu'elle a cette chance avec 5 autres cavalières dresseuses. Après un monitorat d'équitation à Lyon, on lui a donné sa chance. Chaque jour, elle profite de la vue imprenable de son appartement sur l'hippodrome de Chantilly.

On travaille dans un cadre exceptionnel, on a la libre création sur nos numéros.

Avec à peine 100 euros de loyer et un CDI, Elodie s'estime bien Iotie dans un corps de métier plutôt précaire.

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