Feuilleton 3/5 : Au magasin d'antiquités

On doit la reconstruire Et repartir sur de bonnes bases.

Ne soyez pas timides, entrez dans les magasins, faites-vous plaisir.

Le guide les emmène directement sur le marche Biron, le plus luxueux.

C'est très beau.

Cet objet vient d'une maison d'ébénisterie de la fin du XIXe. C'est une armoire originale par sa petite taille.

C'est un meuble exceptionnel qu'on ne trouve pas n'importe où.

C'est un travail d'une grande finesse en très bon état.

Là, ils sont comme des dingues. Ils m'ont dit qu'ils ne venaient que pour voir et finalement on négocie déjà.

L'armoire pour 23.000 euros, un prix qui ne les impressionne pas.

On n'a jamais de soucis de budget. Il y a des gens qui peuvent dépenser 2.000 euros dans la journée.

30 % des ventes effectuées aux puces partent à l'étranger. Ce sont les Chinois et les Russes qui dépensent les sommes les plus folles. Mais ils sont plus nombreux par rapport aux Américains Ils recherchent des choses exceptionnelles comme ce meuble à 35.000 euros en écaille de tortue.

On ne trouverait pas des meubles de cette qualité aux États-Unis.

Non, ça n'a rien à voir avec ça.

Elles ont l'air vieilles, abimees, ils les vendent dans cet état.

Pendant que ces Américains font leurs achats, Jacques.

Plateau en acrylate, c'est vraiment l'engin de course pour écouter ce disque.

Je ne connaissais pas du tout.

Jacques venait acheter des chesterfield un jour et il est reparti avec un ensemble Revox de chez moi.

Jacques a un autre dada : le canapé et les fauteuils chesterfield, un classique des clubs anglais.

J'aime beaucoup le blues, le jazz, peut-être que ça va avec.

Rendez-vous chez Jacques, même heure.

Un feuilleton signé V. Lucas, B. Jeunehomme, P. Crapoulet, V.Tartakovski. La suite, demain.

On a découvert la composition du jury du Festival de Cannes. Le président Steven Spielberg aura à ses côtés Nicole Kidman, Daniel Auteuil, Christoph Waltz, le réalisateur Ang Lee. Début du festival le 15 mai avec une vingtaine de films en compétition.

C'est un chef reconnu, récompensé par de nombreux prix et médailles. Il s'est spécialisé plus tard dans la pâtisserie. Vice-champion du monde des desserts, il dirige les Ecoles Lenôtre. Dans son dernier livre de recettes, il revient aux gâteaux qui donnent envie de se lécher les doigts. L'invité des 5 Dernières Minutes est Philippe Gobet, pour son livre "Les douceurs de l'enfance, 80 recettes de pâtisseries et gourmandises", chez Hachette Cuisine. Vous écrivez que le plus beau compliment à faire à un pâtissier, c'est de lui dire que son dessert ressemble à celui de notre enfance.

Philippe Gobet : Oui, la gourmandise est importante pour les enfants. Hier, mon épouse a donné un chocolat ma fille a fondu en le voyant, ce chocolat. C'est important de se rappeler de tous ces bons souvenirs. C'est de la nostalgie gastronomique.

Elise Lucet : Vous qui avez réalise des desserts très compliques, vous revenez à cette simplicité.

Philippe Gobet : C'est tous ces souvenirs, les choses qui me rappellent mon enfance. Ca rappelle les vacances, les départs en voiture. Nous on prenait pas l'autoroute mais la RN7, et on s'arrêtait a Montélimar. Dans ces souvenirs, je parle aussi des nougats.