Feuilleton 2/5 : "Sur la piste des grands fauves"

Notre feuilleton maintenant vous emmène faire un magnifique voyage. On va découvrir ensemble une des plus grandes réserves animalières au monde: le parc Kruger en Afrique du Sud. Nos touristes français vont continuer à arpenter les grands espaces, à la rencontre des fauves.

Il est encore tôt mais les touristes sont déjà a la recherche de nouveaux animaux. Hier, ils se sont fait quelques frayeurs avec les lions et les éléphants.

Ils sont beaux ! C'est joli ça. Ces bêtes sont tactiles.

Le soufflement de la femelle par les narines, c'est un cri d'alarme, elle a averti qu'il y a quelque chose de pas net, je pense que c'est nous.

J'ai encore envie de caresser.

Nicole et Jean Charbonnier habitent Toulon. Il a fait carrière dans la Marine nationale. Toute leur vie, ils ont beaucoup voyagé. A la retraite, ils sont ici en pension complète, 560 E/jour pour le couple. Cette chambre d'hôte 4 étoiles est la propriété d'un Français. Elle est accolée au parc Kruger, les animaux vivent en liberté. Infirmiers, Anne-Marie et Jean-Pierre viennent du Gers. Abonnés aux safaris, ils ont déjà visité le Kenya, la Tanzanie, la Namibie. Nos deux guides ont prévu une promenade différente d'hier. Il s'agit d'apporter un complément alimentaire pour certains animaux qui ont du mal à survivre. Ces bêtes sauvages acceptent volontiers. Ces animaux se sont habitués a la présence de nos deux guides.

C'est intéressant de voir la hiérarchie entre les animaux.

Les territoires se recoupent, les espèces vivent en très bonne entente. Ces deux zèbres qui ne sont pas du même groupe, il peut y avoir des tensions s'ils se retrouvent ensemble. Ils sont compétitifs pour la nourriture.

Le gnou est des plats préférés des prédateurs. Selon la légende, le créateur, après avoir fabriqué les animaux, a assemblé les restes pour créer le gnou. A la maison d'hôtes, on peut croiser des espèces rares, comme ce niala, de la famille des antilopes. Repos mérité pour les touristes, fatigués par les chemins chaotiques. Aliénor et Yoann ont changé de moyen de transport pour retourner en brousse, le "bush".

L'avantage, c'est que ces chevaux ont l'habitude du bush. Ils passent la moitié de la journée en liberté. Ils connaissent les animaux, donc c'est agréable de les monter.

Le travail ne manque pas.

On bouge toujours: on conduit, on guide. Ce sont de grosses journées. Les temps de repos, comme les repas, on est en train de travailler. On doit s'occuper des clients.

Ils sont jeunes, 22 ans, et ont déjà de l'expérience. Ils sont amoureux de l'Afrique et ont suivi les mêmes cours en agriculture-écologie à Clermont-Ferrand. Ils font partager leur passion pour la nature.

Ce cheval est un ancien cheval de course. Il aime galoper.

Ça nous permet de nous lâcher en faisant confiance au cheval.

Vous connaissez les animaux, vous montez à cheval. Qu'est-ce vous savez pas faire.

La cuisine. Ici, quand on est guide, c'est un tout. Il faut savoir conduire un 4 x 4 ou monter à cheval. C'est une autre façon d'approcher les animaux.

Vous allez apprendre à cuisiner.

Non, à piloter un avion.

Demain, on pousuit le safari. Safari, en swahili, c'est le voyage. Un voyage dans le Kruger et dans le temps.