Feuilleton 2/5 : "Les 4L du désert"
Notre feuilleton, cette semaine, suit les concurrents d'un raid humanitaire. Aujourd'hui on entre dans la course. Les 3.000 étudiants à bord de leur 4L sont confrontés au désert marocain. Des paysages époustouflants, au milieu des dunes. Musique.
Promenade matinale avec 4 dromadaires. Sur les dunes, le bivouac s'est installé avec ses 1 500 véhicules et près de 3 000 étudiants. Une ville éphémère dans le désert. Un peu de repos avant la galère annoncée aujourd'hui. Démarrage difficile pour l'équipage 164. Nous retrouvons Stéphanie et Céline sur la ligne de départ.
On va faire le plein d'essence car on est vraiment à sec.
Vous appréhendez.
Non, pas trop.
On a hâte, on attend ça depuis le début.
Elles préparent leur 4L à cette première sortie hors des routes goudronnées.
Je mets du scotch sur les phares avant pour éviter que les petits cailloux cassent le phare.
Max et Léo entament la piste.
Pour nous, c'est ici que le vrai rallye commence. On a sorti la boussole, le roadbook, on est prêt.
Comment ça marche ? 'TU Peux pas.
On a oublié l'additif, il faut surtout pas l'oublier. A l'époque, l'essence n'était pas tout à fait pareille, on est obligé d'en mettre pour pas que l'essence abîme le moteur.
Ces voitures conçues il y a 53 ans s'attaquent au désert. Première difficulté.
On est carrément posé.
La voiture de Max et Léo n'y fait pas exception. Céline désensable la voiture des garçons. La solidarité est un effort partagé.
Léo, tu montes, tu braques tes roues à droite. C'est bien, c'est les filles qui tirent aujourd'hui.
Merci les gars.
Une erreur d'orientation qui aura coûté beaucoup d'énergie alors que la piste roulante n'était qu'à 300 m. Les 4L roulent mais pas pour longtemps. Même dans le désert, il peut y avoir des bouchons. Surtout avec près de 3 000 participants qui essaient de passer par le même endroit difficile. L'attente prend des allures de Woodstock. Musique.
3 heures de patience avant de redémarrer. Un tapis rouge posé dans le sable permet de sortir de l'impasse. Après une journée difficile pour les voitures, l'apprenti mécanicien a de quoi réparer.
Je change des bougies, il a un problème d'allumage.
Encore peu autonome, il cherche son professeur pour l'aider.
Une voiture.
Un souci d'allumage.
Il m'a dit.
N'écoute pas les étudiants, ils sont peut-être ingénieurs dans autre chose que la mécanique. elles sont neuves.
Toute la nuit, les voitures fatiguées se referont une santé auprès des mécaniciens. Demain, chacun participera a sa façon a une action humanitaire.
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