Feuilleton 1/5 :
Notre feuilleton maintenant et tout au long de la semaine, nous allons vous faire découvrir un jardin extraordinaire. Fondé au XVIIe siècle par des médecins, il est admire par des générations de promeneurs et de scientifiques. Le jardin des Plantes regorge de secrets. Rencontre aujourd'hui avec ses jardiniers qui ont fort a faire.
C'est un jardin extraordinaire, créé à Paris par Louis Xlll au début du XVIIe siècle. Le Jardin royal des plantes médicinales. Sa renommé est mondiale et il reçoit 8 millions de visiteurs par an. L'aventure des plantes commence à la graineterie du Museum. Simon veille sur 60.000 espèces végétales, des millions de graines échangées avec d'autre instituts botaniques. Michel, jardinier en chef, lui a passe une commande hors du commun.
Salut. J'ai reçu le lot de Russie. Je nettoie un peu les graines.
C'est quoi comme genre.
Il y a plein d'espèces, et surtout la digitale.
Ah, depuis le temps qu'on l'attendait.
Je la nettoie et on la sème dans la foulée.
Depuis 1820, on collectionne ici les graines du monde entier. La digitale de Russie ne fleurira que dans 2 ou 3 ans. Pour l'heure, on sème.
On va faire le mélange. On met deux de gravier. Comme pour la cuisine, on fait ça en proportion. Deux de terreau pour la nourriture. Je sème la fameuse digitale. C'est comme nos petits bébés. On va devenir papa d'une grande famille. C'est la même émotion tous les ans, de les voir germer, se transformer en petites plantes, puis prendre leur indépendance. Après, elles partent au jardin alpin. L'année prochaine, je pense. Les pieds seront bons l'an prochain. Au printemps, on pourra l'introduire au jardin.
La germination de ces précieuses graines reste aléatoire.
Je commande des graines avec des pouvoirs animatifs difficiles, Michel tente, il essaie, même si on sait que des fois, on a du mal à les faire germer.
Dans la nurserie, les semis sont cajoles avant de rejoindre la pleine terre du jardin. Plantes rares des cinq continents, elles constituent une collection unique à disposition des chercheurs. Avec précision. La plante doit être parfaite, facilement identifiable.
Un dessin botanique regroupe toutes les caractéristiques de la plante. Il faut toute l'anatomie, le bon nombre d'étamines, de pétales. Et qu'on puisse l'identifier.
Les chercheurs lui ont demandé de croquer un iris sauvage, qui pousse près des cours d'eau.
J'aime toutes les plantes. J'ai plus d'attirance pour celles qui sont un peu charnues, ou un peu séchées avec les fruits, les fleurs, les parties qui font que la plante est vivante.
C‘est un croquis de terrain. Agathe le mettra au propre dans son ateleir. Pendant ce temps, la fête du jardin des Plantes se prépare. En fin de semaine, on attend 40.000 visiteurs. Robert, jardinier en charge des parterres, se rend à l'arboretum de Chèvreloup, près de Versailles. Les plantes à massif sont cultivées dans des serres plus vastes. Le temps presse. Tout être prêt dans quelques jours.
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