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Vidéo Judicaël Perrin, responsable audiovisuel à la Banque Palatine : « L’absence de Netflix pose un problème ».

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:l'éco du 7 mai avec Judicaël Perrin
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Article rédigé par franceinfo - Alexandre Peyrout
France Télévisions

Pour la première de la semaine spéciale Cannes de :l’éco, le patron du département audiovisuel de la Banque Palatine a expliqué les circuits de financement du cinéma, et ces nouvelles modalités.

C’est une des rares banques qui finance le cinéma. Judicaël Perrin, responsable audiovisuel à la Banque Palatine sera au Festival de Cannes, un lieu incontournable selon lui. « Le festival de cannes c’est le moment ou se réunissent tous les professionnels du monde du cinéma. Nous y voyons nos clients, ceux qui financent le cinéma, les producteurs, ceux qui font la promotion des films, mais aussi les industries techniques. »

Netflix est aujourd’hui un studio à part entière. L’AFP s’est interrogée sur son absence. « Cela pose un problème. On peut imaginer que la chronologie des médias, ce qui fait qu’un film doit être vu dans un certain ordre sur certains supports, évolue dans les prochaines années. Il faut néanmoins que ces plateformes acceptent de financer le cinéma. »

Mais le financement va la plupart du temps vers des grosses productions. Alors quelle part les petits films représentent-ils dans le budget de la Banque Palatine ? C’est l’objet de la question qui fâche. « On n’investit pas on finance. Mais il y a des systèmes en France qui servent à aider les premiers et seconds films. Les organismes ne financent pas les films comme ils le veulent, ils ont des obligations. »

L’interview s’est terminée en chanson avec une musique de film, Oi mutsi mutsi de Tuomari Nurmio (BO de "De l'autre côté de l'espoir", d'Aki Kaurismäki).

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