Cannes : un festival pour mettre en lumière des sujets invisibles et délicats
En direct de Cannes (Alpes-Maritimes), Sandrine Bonnaire. L'actrice, réalisatrice, scénariste est pendant une quinzaine de jours la présidente du jury de "L'Oeil d'or" qui récompense le meilleur documentaire présenté, toutes sections confondues.
Pendant une quinzaine de jours à Cannes (Alpes-Maritimes), Sandrine Bonnaire est la présidente de "L'oeil d'or". Un jury qui récompense le meilleur documentaire présenté lors du festival. Le Vénérable W., de Barbet Schroeder, par exemple est une illustration de ce que l'on nomme le cinéma du réel, le film-documentaire qui se nourrit très souvent de faits d'actualités très tragiques. "Je trouve que c'est un film très utile et surtout par rapport à la phobie qu'on a de la religion musulmane", souligne l'actrice française.
"Une visibilité énorme"
Il y a dix ans à Cannes, Sandrine Bonnaire qui présentait son film Elle s'appelle Sabine, consacré à sa sœur, était distinguée à la quinzaine des réalisateurs. Cela a permis une tribune assez formidable pour parler de l'autisme. Le Festival de Cannes permet-il de mettre en lumière des sujets délicats ? "Cannes offre une visibilité énorme, c'est pour ça que c'est très important que la sélection de l'Oeil d'or soit à Cannes. Grâce au festival, et aux journalistes, mon film a été magnifiquement exposé, ça lui a permis d'exister. (...) J'ai reçu beaucoup de lettres de famille qui disaient 'on n'aura plus honte de dire qu'on a un enfant différent, handicapé'", poursuit Sandrine Bonnaire.
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