Violences conjugales : procès repoussé pour le compagnon de la Miss Univers Iris Mittenaere
Le procès pour violences conjugales de Bruno Pelat, compagnon d'Iris Mittenaere sacrée Miss France et Miss Univers en 2016, a été renvoyé vendredi au 6 novembre, sur demande de la victime qui souhaitait pouvoir y assister. Iris Mittenaere, âgée de 31 ans, "estime ne pas avoir pu tout dire au commissariat, mais elle n'est pas en capacité psychologique aujourd'hui de venir à l'audience", a justifié son avocate, Me Emilie Bruézière. Le prévenu, 22 ans et "président d'une boîte dans la promotion immobilière", est accusé de lui avoir porté des coups, de lui avoir frappé la tête contre un mur et de l'avoir menacée de "faire sauter" ses contrats, depuis juin 2024.
Cheveux noirs coiffés en arrière, barbu, il devait être jugé vendredi en comparution immédiate pour violences conjugales sans incapacité totale de travail, mais le procès a été reporté. En attendant l'audience, il devra respecter un contrôle judiciaire, qui lui interdit "d'entrer en contact de quelque manière que ce soit, y compris par les réseaux sociaux, avec la victime" et l'oblige à vivre dans un autre département, liste la présidente.
Déjà condamné pour violences et menaces de mort sur son père
La procureure avait pourtant requis sa détention provisoire, "pour éviter tout risque de réitération des faits sur la partie civile et sur toute autre compagne que Monsieur pourrait avoir". Le jeune homme avait déjà été condamné en juin 2022 pour des violences et menaces de mort sur son père, puis en avril 2023 pour des violences sur une autre compagne.
Bruno Pelat a "un recours aux menaces et à la violence qui semble être un recours habituel dans le cadre des relations qu'il entretient avec son entourage", a estimé la procureure. Et il a déjà bénéficié de "peines extrêmement clémentes" par le passé : "dispense de peine et sursis simple", rappelle-t-elle.
Iris Mittenaere demande à ce que Bruno Pelat ne soit pas écroué
Fait plus rare, Iris Mittenaere elle-même avait demandé, par la voix de son avocate, que Bruno Pelat ne soit pas écroué. "Elle m'a dit : 'La détention provisoire, je n'en veux pas. Ce qui compte, c'est qu'il soit interdit qu'il s'approche de moi'", a rapporté l'avocate Emilie Bruézière.
À ces mots, Bruno Pelat s'est effondré en larmes dans le box : "Évidemment, je n'ai pas pour but de lui faire du mal. (...) Je n'aurais pas cherché à reprendre contact avec elle". Le jeune homme, qui était en couple avec Iris Mittenaere depuis six mois, a argué d'un "problème d'impulsivité" et raconté "avoir peur de l'abandon". "Je ne connais pas ma mère", a-t-il lâché.
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