Violences à Dijon : le dirigeant de la Tchétchénie Ramzan Kadyrov défend les actes "corrects" des membres de la communauté tchétchène
Six membres de la communauté ont été interpellés jeudi en France, dans l'enquête sur les violents affrontements qui les ont opposés aux habitants d'un quartier de Dijon.
Alors qu'une enquête est en cours au sujet des violents affrontements qui ont secoué le quartier des Grésilles, à Dijon, les membres de la communauté tchétchène impliqués ont reçu le soutien de celui qui dirige cette république autonome de Russie, Ramzan Kadyrov, vendredi 19 juin.
"C'est mon opinion personnelle : je pense que les actes des Tchétchènes ont été corrects!", a écrit le dirigeant sur son compte Telegram.
Il accuse la France de ne pas avoir assuré "l'ordre"
Il a argué que les membres de la communauté tchétchène avaient agi de cette manière puisque "les autorités locales n'ont pas pu mettre de l'ordre" elles-mêmes.
Ces membres de la communauté tchétchène étaient intervenu en représailles pour venger l'agression d'un jeune par, selon eux, des habitants du quartier des Grésilles.
Jeudi, six Tchétchènes ont été interpellés dans plusieurs villes de France dans le cadre de l'enquête sur ces violences.
Ramzan Kadyrov, proche du Kremlin et à la tête de la Tchétchénie depuis 2007, est accusé par des ONG de réprimer impitoyablement ses détracteurs et de persécuter les personnes LGBT.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.