Un tel prélèvement massif était inédit dans un établissement scolaire. L'ADN de plus de 500 personnes de sexe masculin, majeures et mineures, avait été prélevé mi-avril afin de tenter d'identifier l'auteur d'un viol commis en septembre dans les toilettes d'un lycée privé de La Rochelle (Charente-Maritime). L'analyse de ces prélèvements ADN s'est avérée négative, a déclaré mercredi 21 mai la procureure de la République de La Rochelle."Les prélèvements massifs [ceux réalisés dans le lycée] sont tous négatifs, mais il reste quelques prélèvements à analyser et d'autres à effectuer", a déclaré Isabelle Pagenelle, confirmant une information d'Europe 1. Selon la radio, ces prélèvements concernent des personnes qui ont quitté l'établissement depuis les faits."Cette campagne a permis de faire rebondir l'enquête sur d'autres pistes et aussi de réduire le nombre de suspects", a encore déclaré la magistrate. "Cela nous permet de nous intéresser aux gens qui auraient pu être là de façon illégitime", a-t-elle ajouté.