Test ADN en série au 36 quai des Orfèvres
L'opération est menée après le viol présumé d'une touriste canadienne dans les locaux de cette structure de la police parisienne.
Depuis ce jeudi 9 septembre au matin, une petite révolution a lieu derrière les murs du mythique 36 quai des Orfèvres. Pour la première fois, une centaine de fonctionnaires de police va devoir se soumettre à un test ADN. Le 22 avril 2014 dans un bar parisien, une touriste canadienne fait la connaissance de trois policiers. Un peu plus tard dans la soirée, ils lui font visiter les locaux du 36. Au petit matin, la jeune femme est retrouvée en larmes, prostrée, elle affirme avoir été violée.
Empreinte inconnue
Suite à cette affaire, deux policiers sont mis en examen, un troisième est placé sous le statut de témoin assisté. Leurs ADN ont été retrouvés sur la victime. Les trois hommes parlent de relations consenties, mais une quatrième empreinte génétique reste inconnue. Si les syndicats de police comprennent que cette opération est utile pour les besoins de l'enquête, ils dénoncent néanmoins une justice qu'ils jugent "à grand spectacle". L'opération doit durer trois jours et les résultats ne seront pas connus avant un mois.
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