Des tests ADN pour les équipes du 36 quai des Orfèvres
Cette série de tests concerne une centaine de personnes suite au viol présumé d'une touriste canadienne dans les locaux de la structure policière.
Depuis ce jeudi 10 septembre au matin, une petite révolution a lieu derrière les murs du mythique 36 quai des Orfèvres. Pour la première fois, une centaine de fonctionnaires de police va devoir se soumettre à un test ADN. Le 22 avril 2014 dans un bar parisien, une touriste canadienne fait la connaissance de trois policiers. Un peu plus tard dans la soirée, ils lui font visiter les locaux du 36. Au petit matin, la jeune femme est retrouvée en larmes, prostrée, elle affirme avoir été violée.
Empreinte inconnue
Suite à cette affaire, deux policiers sont mis en examen, un troisième est placé sous le statut de témoin assisté. Leurs ADN ont été retrouvés sur la victime. Les trois hommes parlent de relations consenties, mais une quatrième empreinte génétique reste inconnue. Si les syndicats de police comprennent que cette opération est utile pour les besoins de l'enquête, ils dénoncent néanmoins une justice qu'ils jugent "à grand spectacle". Cette opération de grande ampleur concerne tous les fonctionnaires de police présents le jour des faits : la direction de la police judiciaire, la brigade criminelle, la brigade des stupéfiants et la brigade de recherche et d'intervention dont sont issus les trois policiers mis en cause dans ce dossier. L'opération va durer trois jours, les résultats ne seront pas connus avant un mois.
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