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Vigipirate "écarlate", un plan sur mesures

Le niveau le plus élevé du plan de lutte contre le terrorisme permet aux autorités de prendre des mesures très contraignantes, comme l’arrêt de la distribution d’eau du robinet. Il n’en n’est pas question dans le cas de Toulouse.

Alexandre Chassignon

Radio France

Publié le 19/03/2012 20:44 Mis à jour le 02/05/2014 15:05

Temps de lecture : 1min

Le gouvernement aurait
pu faire fermer les écoles. Il se contente de les protéger. Le niveau "écarlate"
du plan Vigipirate, activé ce soir pour la région Midi-Pyrénées et "quelques
départements limitrophes ", selon Nicolas Sarkozy.

Selon les domaines d’activité
concernés, il peut ainsi entraîner la suspension des transports urbains,
particulièrement souterrains, la fermeture des aéroports et de l’espace aérien,
l’arrêt de la distribution d’eau du robinet.

Les écoles protégées, mais ouvertes

En l’espèce, des gardes seront
en poste dès demain "devant tous les lieux de culte juifs et musulmans et
devant toutes les écoles confessionnelles ", a annoncé Nicolas Sarkozy. Le
chef de l'Etat a précisé que 14 unités de CRS et de gendarmes mobiles
sécuriseront la région de Toulouse tant que le tueur n'aura pas été mis
hors d'état de nuire.

Le
dispositif, qui n’a encore jamais été utilisé à ce niveau, doit maintenant être
appliqué par les préfets, sur instruction du Premier ministre. Le plan Vigipirate
est au niveau d'alerte "rouge" depuis les attentats de juillet 2005 à
Londres, et il demeure à ce niveau dans le reste de la France.