Vers la relaxe de Pierre Mauroy, poursuivi pour emploi fictif
La relaxe générale. C'est ce qu'a requis le procureur de Lille, après une journée d'audience consacrée à l'emploi présumé fictif dont aurait bénéficié Lyne Cohen-Solal, adjointe au maire de Paris, de la part de Pierre Mauroy, en 1992.
Conformément aux réquisitions de non-lieu prononcées par le parquet à l'issue de l'instruction, le procureur de la République, Frédéric Fèvre, a demandé au tribunal de “relaxer purement et simplement” les deux prévenus, poursuivis pour "abus de confiance" et "recel d'abus de confiance".
_ “Au terme de ce procès, la justice est-elle à même de démontrer que les
rémunérations consenties à Mme Cohen-Solal l'ont été sans contrepartie? Le
dossier ne le démontre pas”.
Il a également demandé la relaxe de Bernard Masset, ancien directeur de cabinet de Pierre Mauroy à la CUDL, qui était poursuivi pour "complicité d'abus
de confiance".
Malgré le non-lieu général requis en octobre 2009, ce procès conclut une
longue procédure, issue d'une plainte en juin 2000 d'Eric Darques, ancien élu de
l'agglomération lilloise, qui a expliqué à l'audience “vouloir défendre l'argent
public”.
Le jugement a été mis en délibéré au 4 février.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.