Une gendarmerie attaquée dans le Loir-et-Cher
Des feux de signalisation détruits, plusieurs arbres abattus et enflammés, trois voitures brûlées. Ce sont les dégâts visibles dans le centre-ville de la commune de 3.400 habitants. En début de matinée, une quarantaine de personnes sont venues s'en prendre à la gendarmerie. "La moitié d'entre eux était cagoulée" raconte le maire de Saint-Aignan Jean-Michel Billon. "Ils portaient des haches et des barres de fer".
Le bâtiment a été protégé par des gendarmes mobiles, renforcés pendant la matinée par des gendarmes venus des autres communes du départements. Il n'y a pas eu d'affrontements directs, et personne n'a été blessé.
"Le centre ville a été bouclé toute la matinée", a encore raconté Jean-Michel Billon "sorti" de chez lui à 09h15 après avoir "entendu des hurlements dans la rue".
_ Le maire craint de nouvelles attaques : "Ils ont dit qu'ils allaient revenir pour foutre le feu". 300 militaires sont donc déployés ce soir pour prévenir toute nouvelle violence.
Un homme tué par un gendarme vendredi soir
C'est la mort d'un homme, tué par les tirs d'un gendarme à Thésée, dans le Loir-et-Cher qui a provoqué la colère de certains membres de la
communauté des gens du voyage. Selon une source proche de l'enquête, les gendarmes ont fait usage de leurs armes, vendredi vers 22H00, après qu'un véhicule a forcé un barrage.
Une enquête administrative et judiciaire a été ouverte, selon une source
proche de l'enquête. Les circonstances précises de ce drame n'ont pas été
détaillées.
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