Un vaste trafic d'anabolisants démantelé dans le sud de la France
Selon une source citée par le quotidien La Provence, qui a
révélé l'affaire, “il s'agirait de "l'un des plus gros réseaux de
substances dopantes au monde qui aurait généré plusieurs
centaines de milliers d'euros de chiffre d'affaires.”
A Marseille, ce trafic rapportait plus de 1.000 euros par jour à ses
organisateurs et d'importantes sommes d'argent ont été saisies aux
domiciles des mis en cause.
Les autres qualifications retenues par la justice sont
l'“exercice illégal de la pharmacie” et la “tromperie”.
Une opération d'envergure a été conduite le même jour, soit le 7
décembre, dans plusieurs pays. Parmi les services qui ont procédé
aux interpellations et travaillaient sur l'affaire depuis août,
figurent la Section de recherches de la gendarmerie de Marseille et
l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et
à la santé publique (Oclaesp).
Les protagonistes du réseau
sont soupçonnés d'avoir récupéré de nombreux colis de produits
dopants, avant de les écouler sur internet, un peu partout en
France, notamment auprès des clients des salles de musculation.
L'instruction aurait également mis au jour des faits de
blanchiment en Allemagne et aux Pays-Bas. Un laboratoire clandestin
a été découvert à Nicosie (Chypre), où les stéroïdes étaient
fabriqués avant d'être expédiés en Europe et aux Etats-Unis.
D'autres produits venaient de Chine et de Turquie.
Au total, près de 10.000 clients ont été dénombrés en France et
quelque 200.000 en Europe.
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