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Un retraité SNCF en garde à vue pour le sabotage d'une ligne ferroviaire

Un retraité de la SNCF d'une soixantaine d'années a été placé en garde à vue lundi dans l'enquête sur le sabotage d'une ligne de chemin de fer dans les Alpes, en février dernier. Il affirme avoir agit pour démontrer la faiblesse des systèmes de sécurité. Le procureur de la République d'Albertville a toutefois émis des doutes sur sa culpabilité. 30.000 voyageurs avaient été bloqués le 26 février dernier.
Article rédigé par franceinfo
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L'homme d'une soixantaine d'années, ancien cheminot SNCF, a reconnu avoir sectionné des câbles de signalisation et d'alimentation près d'Albertville sur la ligne Chambéry/Bourg-Saint-Maurice le 26 février dernier. Un sabotage qui a provoqué de gros retards et bloqué 30.000 voyageurs sur cette ligne stratégique pour la desserte des stations de ski.

Le retraité affirme avoir agit pour mettre en lumière la fragilité des systèmes de sécurité. Il se serait lui-même rendu à la gendarmerie de Chambéry, après la diffusion d'un appel à témoin. Mais le procureur de la République d'Albertville a émis des doutes sur le fait que l'homme en garde à vue est bien l'auteur des faits. D'autres sources proches de l'enquête évoquent la possibilité qu'il ait été manipulé.

Lors de ce sabotage, le président de la SNCF, Guillaume Pépy, avait fait le déplacement à Chambéry pour dire son indignation. Les gendarmes ont depuis exploré sans succès plusieurs pistes, dont celle du vol de cuivre. Ils se multiplient du fait de la hausse des cours. En 2010, la SNCF en dénombrait 40 par semaine sur le réseau, ce qui provoque à chaque fois d'importantes perturbations.

Grégoire Lecalot, avec agences

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