Un policier tué en Seine-et-Marne. La piste ETA envisagée...
Une fusillade qui aurait mal tournée... Selon les premiers éléments de l'enquête, les policiers en patrouille auraient tenté de contrôler un groupe de trois ou quatre personnes (dont une femme) au comportement suspect, sans savoir que ces malfaiteurs venaient de commettre un braquage de voitures. Les brigadiers du commissariat de Dammarie-lès-Lys auraient alors été pris pour cible. Et l'un d'eux, un homme d'expérience selon ses collègues, aurait été mortellement touché au thorax, malgré son gilet pare-balles. Il serait décédé une heure plus tard. Il était père de quatre enfants.
La piste basque
Les malfaiteurs ont pris la fuite. Mais l'un d'eux a été interpellé et placé en garde à vue. Il aurait livré une identité espagnole, qui correspondrait à un basque proche d'ETA. Selon le journal El Mundo, il s'agirait d'un certain Joseba Fernández
Aizpurúa, connu comme étant membre de l'organisation séparatiste.
Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux s'est rendu sur place, dans la soirée, à la rencontre de ses collègues. Les syndicats de police eux se sont très vite insurgés contre des agressions envers les policiers "qui se banalisent". Et de citer deux fonctionnaires grièvement blessés récemment à Épernay, dans la Marne, et Tarascon, dans les Bouches-du-Rhône. Début janvier, Brice Hortefeux avait assisté à Chessy, non loin de Dammarie-lès-Lys, aux obsèques d'un major, mortellement blessé par des cambrioleurs fin 2009.
Cécile Quéguiner avec agences
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