Un pays sur deux dans le monde utilise la torture (ONG)
L'ONG rappelle la définition assez large que donnent les Nations Unies de
la torture : infliger une souffrance aiguë, physique ou mentale, de manière
intentionnelle, à la recherche d'un but spécifique, avec l'intervention d'un
agent représentant l'Etat.
- En Afrique, "les régimes dictatoriaux ou à tendance dictatoriale, tels que
la Mauritanie, le Soudan, le Zimbabwe, l'Ethiopie, l'Erythrée, la Guinée
équatoriale et la République démocratique du Congo (RDC), érigent la torture en
véritable système d'enquête et de répression au service de l'appareil
sécuritaire", selon l'ACAT.
_ L'association relève aussi le danger de certaines législations
antiterroristes qui couvrent la recrudescence de l'usage de la torture : "le cas
de la Tunisie est à cet égard emblématique". - En Amérique Latine, "le recours à des méthodes violentes et notamment à la torture demeure très
répandu au sein des forces de l'ordre", "héritage de
décennies de dictatures militaires". -
En Chine, comme en Iran, la torture a souvent pour objectif d'obtenir des
aveux en vue d'un procès, selon l'ONG.L'ACAT montre aussi du doigt certaines démocraties occidentales, dont
l'Espagne pour le régime de détention +incommunicado+ (quand un prisonnier n'est
pas autorisé à communiquer avec des personnes extérieures à son lieu de
détention), qui entraîne un risque de mauvais traitements et la France pour sa
"politique pénale privilégiant l'adoption de lois répressives" et la
surpopulation carcérale.
Oeuvres liées
{% document %}
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.