Un mois de procès pour tenter d’éclaircir l’affaire Bissonnet
11 mars 2008 à Castelnau-le-Lez, Jean-Michel Bissonnet rentre à son domicile après une réunion au Rotary Club. Il trouve son épouse inanimée. Bernadette Bissonnet, 57 ans, est morte, tuée de deux coups de fusil dans leur propriété. Dans la foulée, les enquêteurs obtiennent les aveux du jardinier du couple. Meziane Belkacem reconnaît qu’il a tué Bernadette Bissonnet, mais sur commande de son riche patron, lequel lui aurait promis 30.000 euros.
Le mari de la victime, Jean-Michel Bissonnet se retrouve donc lui aussi sur le banc des prévenus. Mais cet ancien homme d’affaires à la retraite nie vigoureusement. Et c’est peut-être le témoignage du troisième accusé qui permettra d’éclaircir l’affaire. Ce troisième homme, il s’agit du vicomte Amaury d'Harcourt, 85 ans, descendant d'une grande famille de la noblesse française. Cet ami de la famille Bissonnet comparait pour complicité car il confirme que le mari a fait tuer son épouse, comme il le projetait depuis plusieurs années, et avoue qu'il a lui-même fait disparaître l'arme du crime par amitié.
Manque un mobile. Un désaccord dans le couple et un divorce qui coûterait trop cher au mari ? Le veuf, lui, assure qu'il aimait sa conjointe et n'avait aucune raison de vouloir la tuer. Et accuse d'Harcourt du crime, pour des problèmes d'argent. Durant cette audience d'une durée exceptionnelle (un mois), plus d'une centaine de témoins seront appelés à la barre pour tenter de percer le mystère.
Caroline Caldier, avec agences
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