Après la souris dans une boîte de la soupe en brique et la sauterelle dans la salade, voici le mégot dans du boudin farci. C'est la mésaventure arrivée à un couple du Lot. Le boudin blanc acheté au rayon boucherie d'un hypermarchéLeclerc à l'occasion des fêtes de fin d'année. Le couple, qui habite le petit village de Vers, près de Cahors, a découvert l'objet dimanche soir en voulant déguster le boudin. Ils sont retournés mercredi dansle magasin, où la direction leur propose un simple remboursement.Eux espéraient un peuplus... Mais, par peur de perdre l'unique preuve, ils n'ont dans un premier temps pas voulu remettre le mégot aux mains de l'hypermarché, condition sine qua none pour obtenirdavantage que le remboursement du boudin. Jeudi, ils sont finalement revenus sur leur décision et ont remis ces pièces à un huissier. "En tant quedistributeurs, nous ne sommes pas responsables du produit mais de sacommercialisation" (le directeur de l'hypermarché)Le directeur du magasin, Jean-Paul Marty, a précisé que le boudin était confectionné par un industriel et que le "magasin n'avait aucune action sur le produit". "En tant que distributeurs, nous nesommes pas responsables du produit mais de sa commercialisation ",poursuit-il. Or, les deux extrémités étant fermées, il n'est pas possibled'introduire un objet après sa fabrication. "Il n'est pas question de mettre cetteaffaire sous étouffoir" et l'enquête permettra "d'améliorer lasécurité alimentaire ", s'est félicité le directeur du magasin."Nous avons ainsi pu retrouver le numéro du lot, déterminer d'où il venait, et demander aux service vétérinaires du Lot et à la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes de Montpellier de faire des analyses ", a ajouté Jean-Paul Marty.