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Un maire d'un village corse se tue sur la route, une arme et 104 000 euros en liquide découverts sur lui

Charles-Antoine Casanova, maire de Guarguale, est mort, lundi, "dans un accident de la circulation sans intervention d'un tiers", a précisé une source judiciaire, excluant tout homicide.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Charles-Antoine Casanova (deuxième en partant de la gauche), le 22 mars 2015. (PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP)

Un drame et un mystère. Le maire d'un village de Corse-du-Sud s'est tué, lundi 29 août, sur une route de l'île. Quand les policiers l'ont découvert, ils ont retrouvé sur lui une arme et plus de 100 000 euros en liquide. Charles-Antoine Casanova, maire de Guarguale, un village d'une centaine d'habitants, est mort "dans un accident de la circulation sans intervention d'un tiers", a précisé une source judiciaire, excluant tout homicide.

Un calibre de 7.65

Dans sa sacoche, les policiers ont trouvé une arme, qui était "un moyen de se protéger", selon ses proches, a précisé cette source. Il avait également sur lui "une somme d'argent importante", dont une enquête devra déterminer l'origine. L'arme était 7.65, un calibre répandu, approvisionné, et l'édile transportait 104 000 euros en liquide, a précisé une source proche du dossier. 

Charles-Antoine Casanova avait fait parler de lui en 2012 en affirmant publiquement sa volonté de désobéir à la loi sur le mariage pour tous "en refusant d'unir deux personnes de même sexe dans (s)a commune". A la mi-août, il avait appelé sur Facebook son homologue de Sisco à "exclure définitivement tous les Maghrébins et leurs familles de son village", après une rixe entre des Marocains de Furiani et des villageois dans une crique.

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