Earvin Ngapeth, joueur de l'équipe de France de volley, soupçonné d'avoir agressé un contrôleur de train
La SNCF, contactée par francetv info, confirme "un incident" survenu dans la gare Montparnasse, à Paris, "vers 8 heures" et dans lequel un joueur "est impliqué".
Tout juste vainqueur de la Ligue mondiale, l'équipe de France de volley-ball doit faire face à la polémique. L'un de ses joueurs a été entendu par la police, mardi 21 juillet, soupçonné d'avoir agressé un contrôleur de train, annonce une source judiciaire à l'AFP. Il s'agit de Earvin Ngapeth, a précisé la Fédération française de volley-ball (FFVB) à francetv info.
Le joueur "n'était plus dans le cadre de l'équipe de France"
La SNCF, contactée par francetv info, confirme "un incident" survenu dans la gare Montparnasse, à Paris, "vers 8 heures" et dans lequel un joueur "est impliqué". Earvin Ngapeth "rentrait chez lui" et "n'était plus dans le cadre de l'équipe de France, mais dans le cadre personnel", détaille la FFVB.
Selon la source citée par l'AFP, le joueur aurait demandé au contrôleur de retarder le départ de son TGV pour attendre l'un de ses amis, en retard. La discussion se serait envenimée et le joueur aurait alors frappé le contrôleur.
Les contrôleurs exercent leur droit de retrait à Bordeaux
Le contrôleur agressé travaillait sur la ligne TGV Paris-Bordeaux, précise à francetv info Séverine Rizzi, responsable de la CGT-Cheminots à la gare de Bordeaux (Gironde). Ses collègues ont fait valoir leur droit de retrait et sont en négociations avec la direction, précise-t-elle, car "en quinze jours, c'est la deuxième agression sur cette ligne".
Earvin Ngapeth avait été condamné, en décembre 2014, à trois mois de prison avec sursis pour une rixe. Le joueur avait fait appel de sa condamnation.
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