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Un jeune homme entre la vie et la mort après son interpellation à Paris

Présenté comme un "vendeur de crack", il a été arrêté par la police à la gare du Nord, confirme le parquet de Paris à franceinfo. Une enquête a été confiée à l'IGPN, la "police des polices".

Article rédigé par Clément Parrot
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le hall de la gare du Nord à Paris, le 27 avril 2017. (JACQUES LOIC / PHOTONONSTOP / AFP)

Un jeune homme interpellé à la gare du nord à Paris dans la soirée du jeudi 9 novembre se trouve entre la vie et la mort à l'hôpital Lariboisière. "Son pronostic vital est très engagé", indique à franceinfo le parquet de Paris, samedi 18 novembre, confirmant une information du Point. Une enquête a été confiée à l'IGPN (inspection générale de la police nationale), plus connue sous le nom de "police des polices".

L'homme est présenté par les autorités comme un "vendeur de crack". Ses papiers indiquent qu'il est né à Dakar au Sénégal, mais "son identité n'est pas encore tout à fait établie", précise le parquet. Selon Le Point, il serait de nationalité espagnole, âgé de 24 ans et passionné de football. Selon l'hebdomadaire, des proches le décrivent comme "joyeux" et "adorable", mais pouvant se montrer parfois "nerveux". Ses mauvaises fréquentations l'auraient poussé vers le trafic de drogue, toujours selon ses proches.

Une interpellation musclée

Repéré le 9 novembre par la police à proximité de la gare du Nord, il a tenté de s'enfuir, entraînant une course-poursuite dans les couloirs de la gare avec les forces de l'ordre. Après son interpellation, la police constate que le jeune homme est en arrêt cardiaque, "et qu'il a une trentaine de pochons de crack dans la bouche", affirme le parquet de Paris.

Toujours selon le parquet, la police a utilisé des techniques "classiques" d'interpellation comme la clé d'étranglement. Cette méthode vise à maîtriser un individu ayant refusé de se soumettre à son arrestation. Selon une source proche de l'enquête au Point, "il ne semble pas y avoir eu faute des policiers". L'enquête va désormais chercher à déterminer les causes exactes des blessures du jeune homme. Les enregistrements vidéo disponibles ont été récupérés, mais l'endroit de l'interpellation n'était pas dans le champ d'une caméra. 

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