Un homme tue son ex : "On savait tous que ça allait arriver"
"C'est terrible à dire mais on savait que ça allait
arriver ", confie tristement Jean-Pierre Piquemal, l'adjoint au maire de Céret, sur France Bleu Roussillon ce matin.
Dans la nuit de lundi à mardi, un homme a abattu son ex-compagne, une employée
de cette commune des Pyrénées-Orientales. Ils s'étaient séparés il y a quelques
mois. Malgré
ses propres infidélités, il n'aurait pas supporté la rupture.
"Le concubin était
quelqu'un de violent qui l'avait menacé de mort à plusieurs reprises" (l'adjoint
au maire de Céret)
Il l'a enlevée près de son lieu
de travail, le musée d'art moderne, en la forçant à monter dans sa voiture. Il
l'a ensuite emmenée dans un lieu isolé à environ une demi-heure de route.
Près d'une
fosse, l'homme a tiré une balle dans la tête de sa victime et a commencé à l'enterrer.
Sans terminer, il s'est finalement présenté au
commissariat de Perpignan pour avouer son geste. Il a lui-même a conduit les enquêteurs sur les lieux du drame.
"C'est là qu'on mesure toute l'impuissance face à
laquelle se trouve une femme battue" (l'adjoint au maire de Céret)
Dans la commune de Céret, les élus et ceux qui connaissaient la jeune femme ne sont pas surpris que son ex-compagnon soit passé à l'acte. Interrogé par nos confrères de France Bleu
Roussillon ce mercredi, l'adjoint au maire, Jean-Pierre Piquemal, décrit le
suspect comme quelqu'un de "violent ", confiant : "On
sentait que c'était une personne très déterminée qui arriverait malheureusement
à ses fins ". L'élu raconte que le concubin de la victime s'était rendu
plusieurs fois sur son lieu de travail et l'avait menacée de mort devant ses
collègues. "C'est là qu'on mesure toute l'impuissance face à laquelle se trouve
une femme battue ".
Selon Jean-Pierre Piquemal,
la victime avait tenté de porter plainte contre son ex-compagnon. Elle aurait
abandonné l'idée pour ne pas susciter encore plus de colère de la part de son
ex et avait été contrainte de se cacher. "Tous les soirs, elle dormait chez une employée différente parce qu'elle
savait que son mari essaierait " de passer chez elle. Pour l'élu, une
protection de la victime n'aurait servi à rien, son ex-compagnon "*aurait toujours trouvé
une faille parce que ">
*
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.