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Ce que l'on sait de la mort d'un enfant de 9 ans dans une école de l'Ain

Le garçon est mort après son repas dans une cantine scolaire, à Jujurieux (Ain), jeudi.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Capture d'écran du groupe scolaire Charles-Juliet, à Jujurieux (Ain). ( GOOGLE MAPS)

Les pompiers, alertés pour un malaise, n'ont pu sauver le garçon, inconscient et en arrêt cardiaque à leur arrivée. Un enfant de 9 ans est mort, jeudi 27 novembre, à la mi-journée, après avoir pris son repas dans une cantine scolaire du groupe scolaire Charles-Juliet, à Jujurieux (Ain). Les pompiers évoquent une suspicion d'allergie.

Une enquête sur les causes de la mort doit être ouverte. Une cellule de soutien psychologique a été mise en place pour les parents, enfants et enseignants.

Que s'est-il passé ?

Vers 13 heures, le garçon s'est plaint de ne pas se sentir bien en sortant de la cantine. Il a été emmené dans une salle de classe. Le personnel de l'école lui a administré plusieurs bouffées d'un bronchodilatateur contenu dans un kit de soin de l'enfant, a pratiqué le bouche-à-bouche, ainsi qu'une injection d'adrénaline pour tenter de le réanimer. Les pompiers sont arrivés à ce moment-là, mais n'ont pu le sauver.

Qu'ont constaté les secours ?

"On parle d'une allergie au départ, mais c'est sous réserve", selon les pompiers. Selon un médecin urgentiste qui a pris en charge l'enfant, ce dernier a été "victime d'une crise d'asthme aiguë, due à un choc anaphylactique [réaction allergique exacerbée]". Le garçon avait des antécédents asthmatiques.

L'allergie était-elle connue ?

Selon des informations de Benoît Gadrey, journaliste à France 2, l'enfant était allergique aux protéines de lait. L'enfant bénéficiait d'un projet d'accueil individualisé (PAI) pour cette allergie. Le garçon mangeait tous les jours à la cantine mais à l'écart des autres.

Jeudi, le repas de l'enfant a été préparé par la cantine selon "un régime spécifique", d'après la maire de la commune, Anne Bollache. Selon le protocole prévu en cas d'allergie, un médicament restait sur place. La maire a assuré que ce protocole avait été suivi. 

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