Un bijoutier de Cannes tué d'une balle dans la tête lors d'un braquage
Les quatre malfaiteurs courent toujours.
Un bijoutier a été tué d'une balle dans la tête lors du braquage par quatre malfaiteurs de son établissement, samedi en fin de journée dans un quartier ouest de Cannes (Alpes-Maritimes).
Le gérant de la bijouterie, "âgé de 45 à 50 ans, est décédé d'une balle dans la tête", a précisé un commissaire de police présent sur les lieux du crime.
Quatre malfaiteurs, un coup de feu
Les quatre malfaiteurs - deux individus rentrés normalement dans l'établissement par la porte d'entrée et deux autres positionnés à l'extérieur - ont "dérobé des bijoux" avant de prendre la fuite, selon la même source.
Quatre personnes étaient présentes dans la bijouterie au moment du braquage: le bijoutier, une femme de sa famille qui l'aidait, ainsi que deux clients. "Les braqueurs ont fait allonger tout le monde et ont commencé à casser des vitrines", selon les premiers éléments recueillis.
"Un seul coup de feu a été tiré", atteignant le bijoutier à la tête dans des circonstances encore inconnues, a ajouté la police, qui procédait encore en soirée à l'audition des témoins.
Les braqueurs courent toujours
Le braquage a été perpétré vers 18h10 dans la bijouterie Unik, sur une rue très commerçante de Cannes-La-Bocca.
Des témoins se trouvant à l'extérieur du magasin ont indiqué à la police que les quatre braqueurs cagoulés, en combinaisons et casques de moto, étaient armés d'un fusil kalachnikov, d'une arme de poing, et de battes de baseball.
Les quatre voleurs, arrivés et repartis sur un scooter et une moto, ont pris la fuite précipitamment après le coup de feu. Un témoin a pu donner un numéro d'immatriculation partiel aux forces de l'ordre, tandis que les braqueurs ont été filmés par des caméras de surveillance de la ville, a expliqué une source policière.
Pris en charge par les premiers secours arrivés sur place, le bijoutier est mort des suites de ses blessures vers 18H45.
Les braqueurs étaient activement recherchés samedi soir.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.