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Tueries de Toulouse et Montauban : Le procureur affirme qu'aucune piste n'est abandonnée

Le procureur de Paris, François Molins, a donné ce soir une conférence de presse pour faire le point sur l'enquête sur l'auteur des trois attaques. Avec prudence. Le tueur avait-il une caméra ? Pas sûr. Aucune piste, non, n'a été écartée. En revanche, il affirme que les victimes ont toutes été tuées d'une balle "à bout touchant".
Article rédigé par Cécile Quéguiner
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

Qu'a-t-on appris ce soir sur l'enquête "hors norme" menée désormais
depuis Paris par le parquet antiterroriste ? Pas grand chose. Le
procureur François Molins a cependant tenu à démentir quelques unes des
informations qui avaient filtré. "Contrairement à ce qui a été dit, aucuen piste n'est abandonnée. Aucune piste ne sera abandonnée, toutes seront appronfondies ",
a-t-il expliqué. Il faisait manifestement référence à ces trois
militaires radiés en 2008 pour activités néonazies. Une source policière
avait affirmé dans la journée qu'ils avaient été mis hors de cause.

"Des centaines d'auditions"

François Molins a aussi fait montre d'une grande prudence au sujet de cette caméra, évoquée dans la matinée par le ministre Claude Guéant. Il a déclaré ne pas avoir de "certitude " que le tueur portait cette fameuse caméra sur le torse. Et évoqué plutôt "une sorte de bandeau ". "Aucune certitude ", mais des recherches tous azimuts. Le procureur de la République de Paris a expliqué que les enquêteurs avaient déjà conduit "des centaines d'auditions ". Sans toutefois procéder à une seule garde à vue. 

"On a tous noté la périodicité" entre les meurtres

François Molins a enfin décrit "le tueur à scooter " tel que les enquêteurs le voyaient aujourd'hui, à savoir un individu qui se sait "traqué ", qui est "extrêmement déterminé, avec toujours le même mode opératoire " et "dont l'action est préméditée ". Selon lui, l'individu, systématiquement casqué, a tué toutes ses victimes "à bout touchant ". Enfin, "on a tous noté la périodicité " de quatre jours entre les meurtres, a-t-il ajouté. Mais là encore, il s'est refusé à faire de cette piste de travail une vérité toute faite. Tout juste avance-t-il que "le tueur est susceptible de passer à nouveau à l'acte ".  


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