Triple meurtre de Belfort : le mobile toujours flou
Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme était mû
par "une irrépressible pulsion de mort et une jalousie aiguë ". Âgé de
43 ans, il a abattu à Belfort son ex-compagne, un ami d'enfance et un voisin psychiatre,
sans doute vis par hasard. Le mobile de ce triple homicide reste encore flou.
Le procureur de la République de Belfort a toutefois
détaillé lors d'une conférence de presse le scénario de ces trois meurtres. Tout
commence à 19h00 lorsque l'homme se
rend chez son ex-compagne. La jeune femme n'est pas chez elle et son
ex-compagnon l'attend avec un pistolet dans la poche. Lorsqu'elle arrive, il
l'a suit à l'intérieur de l'immeuble et sur le pallier, une brève altercation
éclate.
C'est
alors qu'un médecin psychiatre situé sur le même pallier sort de son cabinet. "Après un bref
échange verbal, l'auteur présumé a sorti un pistolet de calibre 9
mm . Il a tiré à plusieurs reprises sur les deux
personnes ",
a précisé le procureur de la République Alexandre Chevrier.
Après ce double meurtre, l'homme, qui dit avoir obéi à une "irrépressible pulsion de mort ",
prend sa voiture, se rend chez un ami d'enfance. "Devant la porte de sa
maison il l'a abattu de plusieurs coups de feu, à bout portant ."
"Sentiment aigu de
jalousie"
Le meurtrier n'avait pas
d'antécédent psychiatrique. Pas non plus de casier judiciaire. L'homme, qui
présente des "traits de psychopathie, c'est-à-dire d'impulsivité et
d'instabilité " et "un sentiment très aigu de jalousie ", n'a pas
accepté leur récente séparation, qui remonte à quelques semaines, a détaillé le
procureur.
Il devrait être mis en
examen pour "homicide aggravé" à l'issue de sa garde à vue. La
préméditation pourrait également être retenue contre lui, ce qui lui ferait
encourir la perpétuité.
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