Trappes : présence des forces de l'ordre suite aux incidents de vendredi
La dizaine de fourgon arrivés vendredi soir devant le
commissariat de Trappes, afin de neutraliser le mouvement de violence de plus de
200 personnes, étaient toujours stationnés aux
abords du commissariat samedi. La situation est revenue au calme, mais les forces de l'ordre resteront présentes au moins tout le week end.
Différentes versions des faits
Vendredi soir, une femme qui porte le voile intégral a été contrôlée par des policiers. Son mari aurait violemment protesté contre ce contrôle d'identité. Vincent
Lesclous, procureur
de la République de Versailles, annonce ce samedi qu'il aurait tenté d'étrangler
le policier. Une version contestée par le Collectif contre
l'islamophobie en France, qui affirme sur son site internet avoir été contacté par la femme voilée. Selon ce communiqué, l'homme se serait
simplement opposé à des "provocations " de la police et aurait été
"molesté ".
Une manifestation violente
Peu après l'interpellation de l'homme, plus de 200 personnes
se sont rassemblées devant le commissariat de Trappes, et provoqué les forces de l'ordre
à coup de jet de projectiles. Au cours de ces affrontements, qui ont débuté à 20h30, un adolescent de 14 ans a reçu un tir de
flashball et a été grièvement blessé à l'oeil.
"Ce jeune homme est sérieusement blessé. On ne connaît pas encore les circonstances parce qu'il n'est pas encore audible et on ne dispose pas de témoin direct ", explique Vincent Lesclous, procureur de la République de Versailles.
Fermeté des forces de l'ordre
Régissant aux incidents de vendredi sior, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls évoque des violences "innaceptables " qui "n'ont aucune raison valable ". Il assure que les effectifs
policiers resteront présentes tout le week end à Trappes afin de maintenir "l'ordre républicain ".
Entrée en vigueur en avril 2011, la loi sur le port du voile
intégral interdit la dissimulation du visage dans l'espace public.
Le préfet des Yvelines, Erard Corbin de Mangoux, inquiet de voir Trappes s'enflammer
à nouveau, explique que les forces de l'ordre restent en place pour le moment, principalement afin de rassurer les 30.000 habitants de la ville.
Pour sa part, la présidente du Front National Marine Le Pen a affirmé dans un communiqué que les affrontements survenus à Trappes étaient "liés à la montée d'un communautarisme délétère exacerbé par une immagration de masse ".
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