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Tirs de mortier sur un lycée de Lyon : deux jeunes ont été mis en examen

L'un des deux lycéens mis en examen est soupçonné d'avoir planifié ces violences et a été placé en détention provisoire, a annoncé lundi le parquet.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un groupe d'une dizaine de jeunes ont mis le feu à des poubelles devant un lycée à Lyon, vendredi 10 novembre. (REMY PERRIN / LE PROGRES / MAXPPP)

Deux lycéens, arrêtés à Lyon après des tirs de mortiers sur un lycée, ont été mis en examen. L'un d'eux, soupçonné d'avoir planifié ces violences, a été placé en détention provisoire, a annoncé le parquet, lundi 13 novembre.

Vendredi matin, un groupe d'une dizaine de jeunes "cagoulés" avait mis le feu à des poubelles devant le lycée La Martinière-Monplaisir, situé dans le 8e arrondissement, et lancé des tirs de mortiers, sans faire de blessés.

Volonté de "bloquer l'établissement scolaire"

Interpellés au moment des faits, deux adolescents de 16 ans ont été mis en examen dans le cadre d'une information judiciaire ouverte notamment pour "dégradations par moyens dangereux" et "violences volontaires sur une personne chargée d'une mission de service public sans incapacité", a déclaré le procureur de Lyon, Nicolas Jacquet.

L'un d'eux, soupçonné d'avoir "participé à l'organisation des violences" et d'avoir lui-même incendié des poubelles et tiré des mortiers, a été écroué. L'autre soupçonné d'avoir fait partie du "groupe violent" a été placé sous contrôle judiciaire, a précisé le procureur dans un communiqué. "Des premières investigations et auditions, ces faits procéderaient de la volonté de certains élèves de bloquer l'établissement scolaire pour des raisons qu'il reste à déterminer", a ajouté Nicolas Jacquet, en dénonçant des actes "d'une particulière gravité".

Le proviseur de l'établissement avait déclaré avoir été "expressément visé" par ces violences, qui ont été vivement condamnées par le monde politique et académique. Un des élèves arrêtés "devait faire l'objet d'un conseil de discipline", avait déclaré le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, sur BFMTV, en promettant que "tous les moyens" seraient employés pour arrêter les autres participants.

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